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Universum littéraire et musical

19 février 2020

Y nada mas

Ahora si, ahora si, por fin te olvide. Nunca pense que eso iba a pasar, que yo podria lograr eso. Pero siiii, por fin, si. Te olvide. No tenes mas importancia en mi vida. Ahora todo lo que me parece interesante es el destino y como nos puso juntos y despues nos hizo vivir una cosa similar con tan distancia.

Lo que me interesa hoy es lo que siento. Como yo soy tan feliz cuando veo alguien quien me gusta asi y que no hay nada mas. Solo eso, ya es suficiente. Me gusta el juego. C'est se sentir vivant. En ce moment moi qui ne suis que stress et inquiétudes, j'ai besoin de choses pour relâcher la pression. Et ça, ça réussit à me faire relâcher la pression, parfois. Ca fait du bien. Il y a quelque chose de charmant, et même d'excitant dans tout ce qu'on vit ainsi. Chaque semaine est une semaine de gagnée dans un monde relativement dur à vivre.

Bueno ya me voy tengo que acabar algunas cosas antes de irme del trabajo.

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21 septembre 2019

dans sa peau

Je me sens mal, je me sens mal dans ma peau. Quand je baisse la tête, je sens mon menton qui prend de la place jusqu'à mon cou. Quand je m'assois, je sens mon bide qui prend de la place lui aussi, qui est là à m'nevahier, à brimer ma liberté. Quand je lève le bras, je sens le gras qui en pend, qui me catégorise tout de suite là où je ne voudrais pas être catégorisée. Quand je me vois dans la glace, je vois mes joues qui ressortent comme je ne voudrais pas, mon visage qui fait le triple de ce que je voudrais, les photos qui me montrent telle que je ne voudrais pas être. Et cette vie, toujours différente de ce qu'il faurait. Et A. parti, c'est comme si je ne croyais plus en ma capacité de séduction et que je me laissais aller. Pourtant j'ai l'impression de faire des efforts, mais tout le monde sait comme moi que ce n'en sont pas des vrais. Pas devant l'ampleur de mon problème. Il faudrait que ce soit drastique, que ce soit tout ce qui compte, que j'arrive à me l'imposer par dessus tout. Mais non, je n'y arrive pas je me laisse aller au bonheur et au plaisir et je ne me restrains pas. Alors même que j'en ai besoin. Tant pis, donc, toujours tant pis. Ne pas se satisfaire de soi, se rendre triste en se dégoûtant soi-même. Voilà donc mon sort et mon dégoût.

Au revoir mon amour, je t'aime mais je ne me supporte plus. Et je te dis au revoir à toi et à mon autre amour. Car l'un comme l'autre vous êtes ou avez été amoureux d'une fille qui n'existe plus. Que je n'arrive pas à faire ressortir. I used to think there will never be a moment without any hope. But I have to admit I have reached that moment. I still miss you. But in such an inconsistent way it is pretty much disappointing. Ur jokes probably is the most missing part. I have loved you. I have loved you so much that for a moment my heart was about to burst. In the end I got rid of you, just like I get rid of all my problems. But you are that one person that made me feel powerless again. For a short time but still a time.  I miss you but I forgot you I forgot most of you. I can spend days without thinking of you. Only your country makes me feel diferent. 

25 juin 2019

y lo que cambio ayer, tendra que cambiar mañana

Eprise d'une envie d'écrire, je relis ce que j'ai écrit la dernière fois et me rends compte que tout change, tout change tellement vite, tout en restant en même temps le même. C'est-à-dire que d'autres choses se sont passées. J'ai eu ce dernier contact, que j'avais tant voulu. J'ai réussi à sortir des choses, à les dire et me débarasser une fois pour toutes de ce sentiment d'hésitation. De cette intercitude et de ce questionnement vain. Finalement, j'ai réussi à faire sortir de moi ce qui me rongeait peut-être le plus et à accepter. C'est, je crois, la phase d'acceptation qui est la plus dure à passer quand on est en deuil, quand on a perdu quelqu'un comme je t'ai perdu. Et aujourd'hui, même s'il m'arrive encore d'y penser, quand je suis seule, et d'avoir envie que ce ne soit pas fini, j'ai accepté.

EStoy pensando en vos, ahora y no sé por qué. Pienso en vos mucho, no cada dia como antes pero vienes y no te puedo olvidar, no como se deberia. Ahora no podria decir mas que te quiero. No es lo que siento. Es mas como pensar en alguien quien sabes que quisiste mucho pero que ahora no te importa como antes. Hay algo triste en eso. Perder la importancia que tenias antes. Pienso en lo que haces, lo que piensas, si sigues lo mismo. Como seria tu pelo ahora ? Sos lindo ? Me gustarias todavia ? Eso sé que si. Y tengo el deseo de verte y al mismo tiempo me parece que es mejor esperar.

Je ne peux pas continuer, je ne sais pas pourquoi, mon esprit n'est pas assez vide. Assez prêt.

Je mettrai donc seulement une citation :

"You know, it used to keep me up at night. The lack of you."

"With enough time                                            It will be like it never happened

With enough distance                                    Our bodies will forget

Waiting for the kettle, suddenly                      we'll be drawn backwards

Understanding the unfathomable things the other said."

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14 mai 2019

Et tout reconstruire...

Il faudra bien réussir à écrire,un jour, dessus. Sur tous ces souvenirs qui ont perdu de leur intensité, sur la faiblesse de l'amour et ce qu'il devient, quand le temps décide de l'anéantir. Moi qui croyais pour toujours ressentir cette intensité, moi qui croyais que, non, cette fois, le temps et l'éloignement ne réussiraient pas à en venir à bout, je constate que si, cette fois encore, ils ont été les plus forts et peu à peu, tout s'étiole.

Le plus dur, je pense, c'est quand il n'y a pas vraiment de fin, que les choses s'arrêtent comme ça, sans qu'on puisse les contrôler, sans qu'on puisse rien y changer. Et le mot reconstruire, aujourd'hui est plus un clin d'oeil qu'autre chose.

Il n'y a pas de plus beau souvenir d'Argentine, il y en a mille, des différents. Certains sont très forts, certains sont tristes, certains sont heureux. Tout est intense. Même les images que je garde de ces lieux sont presque saturées tant elles sont intenses, contrastées, magiques. Chaque endroit où j'ai été me rappelle un instant de bonheur, de solitude, de questionnement. J'ai aimé très fort en Argentine, et je me suis sentie vivante. Pourquoi faut-il pour se sentir vivant à ce point, avoir besoin de l'amour à ses débuts ou d'un concours ? Pourquoi la sensation d'aboutissement dépend elle à ce point d'une réussite supplémentaire ? D'une conquête, d'un apprivoisement, du besoin de tout avoir ? 410d6647-04bf-48e8-8574-d66287d9fdac

Quoi donc, quoi d'autre que quelques notes de tango, un verre de fernet cola, ta pizza et une discussion où on ne se comprendra jamais complètement. Ta fascination devant ma beauté, qui te semblait quelque chose d'inatteignable. Ma fascination devant ton esprit et ta culture, qui me semblent réservés à ceux qui savent, aux supérieurs. A côté, je suis laborieuse, douée pour impressionner et me faire passer intéressante et tu es profond, sincère, engagé, à un point qu'on finit par douter de la réalité de ce que tu es. Tard, je finis par voir ton égoïsme, ta fascination pour toi-même et tes problèmes. Ton masculinisme. Mais je sais au fond de moi que quelque chose nous lie, sans que je puisse vraiment expliquer quoi. Peut-être c'est notre sort de gaucher, peut-être c'est parce que nous sommes Lion. Peut-être c'est parce qu'on a ce regard vif, qui perce, et ce sourire, d'autant plus intense. Si on m'avait demandé de qui j'allais tomber amoureuse en Argentine, je n'aurais sûrement jamais pensé qu'il s'agirait de toi. Jamais. Et pourtant, j'aurais dû me méfier. On t'avait annoncé comme un séducteur, je n'ai pas su que moi-même, je serai séductrice. Car, ce destin, je l'ai voulu, je l'ai fait. Je me souviens de chemins de retour entre Once et chez moi durant lesquels je pensais à toi, j'espérais comme une folle te croiser et pouvoir avoir une occasion de te parler, de te regarder, de te sourire, et de te rendre amoureux de moi. Amoureux de moi. Je ne voulais pas seulement que tu me désires, je ne voulais pas de ça. Je voulais devenir ton monde, ta reine, devenir celle qui représenterait ton rêve, que tu ne pourrais jamais avoir. Et c'est pour ça que j'ai si peu supporté ton changement d'intérêt, que j'ai si peu apprécié l'idée que tu en trouves une autre si vite. Tu me faisais perdre le statut que je m'étais moi-même donnée, que j'avais tant voulu et qui devait me prouver, une fois encore, que j'étais la meilleure, capable de tout, que j'avais atteint la perfection et que je méritais d'avoir tout. Dans mon amour, j'étais donc, moi aussi, tout à fait égoïste. Alors, peut-être, est-ce cela qui nous a poussés ensemble?

Je me souviens avoir marché depuis la grande avenue où il y a l'obélisque, jusque chez moi, en passant par Recoleta. Je pensais à toi, encore. A l'époque, rien ne s'était passé entre nous. Mais je sais que j'imaginais une scène où nous nous quitterions, à la fin du voyage, en s'avouant un intérêt réciproque, qui n'aurait pas pu prendre plus d'ampleur car nous avions respecté nos conjoints respectifs. J'aimerais tellement réussir à être cette personne. Réussir à respecter ces règles et ne pas me faire passer moi en premier. Mais je crois que le passé illustre bien que je n'ai pas su faire cela. Et je ne suis pas sûre de ne jamais y arriver. C'est ma nature c'est mon fonctionnement : faire de la vie ce que j'ai envie qu'elle soit. Et rien d'autre.

 

Mais tu me manques, toi, le toi d'Argentine, de quand j'y étais. Pas cet inconnu qui m'écrivait sur Whatsapp. Et chaque fois que, proche de céder, j'ai envie de t'écrire, je sais que ce serait une erreur. Car ta réponse sera forcément décevante. Elle l'a toujours été. Je n'arrive plus à partager avec toi avec sincérité, je n'arrive plus à savoir ce que tu penses, à te sentir fou de moi quand tu me parles. Et, soyons honnêtes, ça me rend folle. Tu ne réponds même plus à mes messages. Je me souviens des tout premiers que tu m'envoyais, tu relançais tout le temps. Aujourd'hui, qu'importe. Je ne suis plus celle que j'ai été pour toi, je ne le serai sûrement plus jamais. Et c'est une des choses qu'il m'est le plus difficile à accepter.

Je t'aime. Je t'aime encore. Tu es toujours celui que tu as été pour moi. Et tu me manques. Mais dans mes souvenirs. Ce ne sont plus que des souvenirs. Et tout cela, surtout, ne me fait plus de peine, ne me rend plus folle. Tout cela est devenu comme l'arrière-plan d'un film, la toile de fond qui reste, qu'on n'arrive pas encore totalement à décrocher, mais qui doit partir. Je t'aime donc, mais sans plus vraiment savoir pourquoi, car j'aime quelqu'un d'autre si fort, que personne ne pourra jamais le comprendre. C'est un lien indestructible, merveilleux, intense et sublime. C'est une personne unique qui me donne ce que personne d'autre ne me donnera jamais. Et toi, tu ne seras jamais ce quelqu'un. Au revoir, donc.

19 octobre 2013

Blanche ou l'oubli

D'ailleurs je ne te demande rien. Je ne dis pas, reviens, ou autres choses stupides. Ni tirons un trait et recommençons à zéro. Rien. Seulement j'aimerais que tu saches que pour toute ma maladresse, mon égoïsme, mon inattention, mes colères, mes humeurs, mes grossièretés, cette façon de considérer ce que je fais comme le plus important, cette solitude où je t'ai tant de fois laissée, ces distractions, ces... rien ne sert d'énumérer, pour tout cela et le reste, j'aimerais que tu saches que j'ai payé chaque jour, chaque nuit, que je paye encore, que je payerai jusqu'à mon dernier souffle. Je ne veux pas me faire un capital de ce que je paye. Je te dis simplement que je paye. Cela ne se voit pas. C'est une affaire entre moi et moi. C'est comme saigner dans son propre ventre. Je ne sais pas comment sont les autres, mais j'aurais voulu être différent, mieux. C'est plutôt raté. J'ai été aveugle, sourd, absurde. Je m'expliquais tout avec des raisons qui, même si je n'en savais rien, n'avaient de but que de me faire irresponsable à mes propres yeux, aux tiens aussi bien sûr, dans la mesure où j'avais la naïveté de croire qu'avec des raisons données on fait oublier à une femme l'humiliation perpétuelle qui lui vient d'un homme. Oh, et puis, ce que je te dis, je sais bien comment tu vas l'entendre! A quoi bon s'excuser toujours, puisque les excuses n'empêchent pas, n'ont pas empêché la récidive, toute une vie ? J'avais tellement cru pouvoir me changer, pouvoir en moi voir la chose à changer, paralyser les réflexes d'habitude, et  rien ne sert de dire que j'ai fait ce que j'ai pu, puisque, ce que j'ai pu, c'était comme rien. Dans ta lettre tu me disais, - et je crois que c'est tout ce que je pourrais ici en reproduire sans mourir de honte, comme un échantillon..., tu me disais : Ce que je veux ? Rien. Le dire. Que tu t'en rendes compte. Mais j'ai déjà essayé, je sais que c'est impossible... Tu vois, deux lignes, pas même, mais déjà cela j'étouffe d'horreur de moi. Je n'aurai été que cet homme-là pour toi. Que cet homme-là. Je ne dis pas ça pour montrer que j'ai compris, que je ne le ferai plus. Je le dis contre moi. Contre moi qui t'aime, qui n'aime que toi, et qui n'ai su être que cet homme-là pour toi. On ne peut pas se représenter un pire échec. Il est parfaitement inutile de mendier la pitié. Toute la responsabilité est pour moi. Je n'ai pas de pitié pour moi. Pourquoi t'en demanderais-je ? Tu as bien fait de me quitter. Te rends-tu compte de ce que je viens d'écrire. Tu as bien fait de me quitter.

Quitter... c'est un mot qui peut se comprendre de tant de façons. On quitte quelqu'un comme sur les images, en allant ailleurs, vivre avec quelqu'un d'autre. Ou non. On peut aussi quitter sur place. Sans que rien ne se voie. Sans que personne en pense : elle l'a quitté, il l'a quittée. Quelle abomination, mon Dieu, quelle abomination ! J'ai vu l'autre jour une interview au petit écran. Une femme demandait à un écrivain, son nom ne te dirait rien : "Parlez-moi du bonheur, Maître, parlez-moi du bonheur ! " Alors il s'est produit une chose bouleversante. Il l'a regardée, l'innocente, il l'a regardée et ses lèvres se sont mises à bouger comme s'il commençait à parler, mais il n'a rien dit. Elle, elle attendait, elle ne comprenait pas, et même elle a insisté : "Mais répondez-moi, Maître, qu'est-ce que c'est que le bonheur ? " Il n'a rien dit, et puis il a fermé les yeux comme pour cacher des larmes. Ah, ces questionnaires ! Qui êtes-vous, M. Bonheur ?

Pardonne-moi, Blanche, je n'ai pas le droit de te dire ces choses-là. Mais peut-être que tu ne les liras jamais. Ou que tu les liras après. Alors cela aura peut-être pour toi signification différente... Ecoute ce coeur que j'ai : comme il te venge bien !

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7 avril 2013

Serre-moi encore, jusqu'à étouffer de toi.

Il est temps d'étouffer de toi et de toutes ces conneries. Cela ne vaut plus le coup. Cela n'a jamais valu le coup.

Soyons à la hauteur de ce qu'on mérite vraiment. 

ADIOS.

 

31 mars 2013

You ALWAYS hurt the ones you love.

 

"Elle n'aura qu'à ouvrir l'espace de ses bras pour tout reconstruire."

Mais pourquoi tu ne le vois pas ? Pourquoi ne le sens-tu donc pas ? C'est pourtant évident. J'attends encore. Je t'attends encore. Toi et tout ce que tu devais m'apporter. Toi et tout ce que j'ai espéré avec. Toi et notre amour. Toi et ce qu'il devait en rester. Toi et ce qu'il en restera toujours.

Car j'ai beau le vouloir plus fort que n'importe quoi, tu ne t'en vas pas. Tu es toujours là, dans ce recoin. Quand je suis seule, tu reviens. Boum, tout entier. Je ne vois plus que toi, je ne pense qu'à toi. Et j'aimerais t'avoir. J'aimerais t'avoir tellement fort. Te renfermer sur moi. Te ressentir près de moi. Prendre ta main et t'avoir. Comme j'ai toujours voulu t'avoir. J'ai envi de te croiser, de revoir ton regard. Envie de te faire rire. Envie de sentir sur moi ce regard plein de tout ce que j'aime. Plein de tout ce qui me fait du bien. Il y a de l'admiration, mais aussi une certaine tendresse, une certaine complicité. Bien sûr, il y a aussi beaucoup d'incompréhension. Il y en a même certainement beaucoup trop pour que ça puisse marcher un jour. Mais il y a aussi beaucoup en commun. Et ce partage, c'est ce qui nous rapproche. Ce qui nous a toujours rapproché. Ce qui ne nous rapprochera pourtant certainement plus.

J'aimerais tellement que ce soit plus simple. Qu'il suffise que je pense si fort à toi que tu reviennes. Que tu reviennes et que tu me prennes dans tes bras. Que tu me tiennes la main, comme dans le taxi. Que je sente en toi un amour si fort pour moi ue je n'ai plus jamais de doute. Pour qu'à jamais je sache que je suis en sécurité, avec toi. 

Mais NONONON.

 

"Mais si vous plaisez plus que le jeu, le jeu pourra cesser". 

Pourquoi le jeu n'a-t-il pas cessé ?

 

27 novembre 2012

A faire pâlir tous les marquis de Sade...

On commence avec du Verlaine : 

"Soyons deux enfants, soyons deux jeunes filles

Eprises de rien et de tout étonnées

Qui s'en vont pâlir sous les chastes charmilles

Sans même savoir qu'elles sont pardonnées".

J'ai beau le vouloir très très fort, ça part moins vite que ça n'aurait dû. Je sens que je suis attirée par plein d'autres personnes, je m'accroche à de nouvelles histoires. Mais derrière moi, dans mon dos, il y a cette toile d'araignée qui m'agrippe un peu fort, qui me fait mal et m'empêche de complètement m'en aller. Tout ce qu'il me faut c'est une vraie autre chose. Mais, tant que je ne l'aurais pas, il risque d'y avoir quelques rechutes. 

J'ai ce froid en moi. Ce froid des mauvais jours. Où il y a besoin de verser quelques larmes. J'ai été dans le bar où nous étions aussi. C'était du suicide ce truc, je le savais dans le fond. J'étais trop à fond sur ma mini histoire avec Gr. avant. Et là, BAM. Revenir sur ces lieux, dans un état pas très éloigné et avec mon frère à nouveau. Et danser en me revoyant danser avec lui. Et toucher à nouveau ce souvenir préservé si loin car il était l'un des meilleurs. Sentir ce fichu poids sur le coeur, bien là. Sentir que bah on peut avancer sur un chemin autant qu'on veut, y a toujours ce moment où tu ouvres les yeux. Et tu vois bien qu'il n'est pas là. Et qu'importe ce que tu voudrais, son absence te ronge. Littéralement. Le pire c'est certainement le désintérêt. Ne pas lui manquer. Alors que quand on s'est vu, je trouvais qu'il n'y avait pas grand chose qui avait changé. Mais dans le fond c'est ce qu'il fallait, lui prouver que je pouvais tout à fait être son amie s'il le voulait. Et puis ne plus l'être. Et cette conversation sur facebook. On disait pourtant tout dedans. On montrait ce que c'était notre amitié à nous. Et on n'en tient pas rigueur ?

Il faut dire adieu à TOUT. Pas le choix, triste réalité, mensonge désabusé. Je sais que je suis juste triste ce soir, que ce n'est pas une grosse dépression. Malheureusement, on a plus envie d'écrire quand ça ne va pas que quand ça va. Tellement de souffrances pour un mec que je ne veux que parce qu'il ne me veut pas. Avec Cl. on se disait que justement, on aimait les garçons pour de vrai que quand ils ne voulaient pas de nous. Parce qu'on a des problèmes de père et voir quelqu'un qui ne nous aime pas, on trouve ça incroyable. On méprise ceux qui nous admirent. C'est une preuve qu'ils ne sont pas à la hauteur. Et je me souviens, quand j'étais certaine que T. m'aimait, je ne l'aimais pas. Mais, dès que je l'ai vu se détacher de moi, alors là, c'était l'amour de ma vie. C'est atrocement hypocrite et nul. Mais je suis atrocement hypocrite et nulle que veux tu ?

"Je vais t'aimer comme j'aurais tellement voulu être aimée". C'est tellement ça. "A faire souffrir, à faire mourir nos corps. A faire voler nos âmes aux septièmes cieux. A se croire morts et faire l'amour encore."

 

Tant de choses se passent, défilent et nous quittent. Toujours nous quittent. On finira bien par en garder certaines.

Finissons avec du Verlaine. J'aime bien.

"Mon âme dit à mon coeur : Sais-je

Moi-même que nous veut ce piège

 

D'être présents bien qu'exilés,

Encore que loin en allés ?"

P1080157

 

 

"Allons, mon pauvre coeur, allons, mon vieux complice,

Redresse et peins à neuf tous tes arcs triomphaux ; 

Brûle un encens ranci sur tes autels d'or faux ; 

Sème de fleurs les bords béants du précipice ; 

Allons, mon pauvre coeur, allons, mon vieux complice !

 

Pousse à Dieu ton cantique, ô chantre rajeuni ; 

Entonne, orgue enroué, des Te Deum splendides,

vieillard prématuré, mets du fard sur tes rides ; 

Couvre-toi de tapis mordorés, mur jauni ; 

Pousse à Dieu ton cantique, ô chantre rajeuni.

 

Sonnez, grelots ; sonnez, clochettes ; sonnez, cloches !

Car mon rêve impossible a pris corps, et je l'ai 

Entre mes bras pressé : le Bonheur, cet ailé

Voyageur qui de l'Homme évite les approches,

-Sonnez, grelots ; sonnez, clochettes ; sonnez, cloches !

 

Le Bonheur a marché côte à côte avec moi ;

Mais la FATALITE ne connaît point de trêve : 

Le ver est dans le fruit, le réveil dans le rêve.

Et le remords est dans l'amour : telle est  la loi.

-Le Bonheur a marché côte à côte avec moi."

14 novembre 2012

I learnt how to get along...

Mouahaha.

Que de choses ont changé depuis la dernière fois et comme il est vrai que, pour oublier, il suffit d'avoir quelqu'un d'autre. Quand on ne peut avoir quelqu'un, il faut combler.

Alors je comble mais je comble très bien. Oublier T. était la chose qui me faisait à peu près le plus peur au monde. Le truc que je redoutais plus que tout, l'objectif impossible à atteindre. Le coup dans le coeur quand j'y pensais. Et, aujourd'hui, bien que ce ne soit pas encore totalement achevé, je peux dire que j'ai progressé comme jamais sur ce chemin. Parce qu'il y a eu d'autres garçons. D'habord F., le copain d'Edouard et cette soirée magique. Puis K. et la première fois. Puis I. et la 2ème fois et enfin M., mon préféré. Le sérieux celui-là, le mieux que Y.

"Full of broken thoughts, I cannot repair". Certes je ne peux changer le passé, je ne peux changer les erreurs que j'ai commises à plusieurs reprises. Quand je relis les textos qu'on s'envoyait en Terminale je me dis que y a quelque chose qui ne tournait vraiment pas rond dans ma tête pour ne pas le voir alors même que c'était évident. Pourquoi je n'ai pas plus provoqué ? Pourquoi je n'ai pas osé ? En même temps, je sais qu'à un moment je l'ai perçu, je l'ai senti. Et à ce moment-là, je n'en ai plus voulu. Cette année, je n'ai pas eu cet effet-là. Mais, il n'empêche, les regrets c'est malsain. Je préfère les foutre au placard et me concentrer sur l'avenir. Un bel avenir plein de tout autre chose. Plein de projets, de nouveaux amours. Plein de ce que je n'ai peut-être pas encore assez eu.

Je vais vivre ailleurs, je vais quitter cette maison mortifère, déprimante. Je vais vivre autre chose, autrement. Je vais obtenir ce que je veux. De la même façon que je l'ai obtenu récemment. C'est dingue ce que la confiance en soi ça peut avoir de bon. Je pense au serveur du Bouquet qui me disait "je passe à chaque fois pour contempler vos yeux, ils sont magnifiques". Quand je pense que l'une des fois où j'étais folle de T. c'était quand j'étais au Bouquet. Quel chemin j'ai parcouru depuis, c'est dingue. A force de trop aimer un con, bien moins bien que les autres, je me suis cachée plein de garçons potentiels bien mieux. J'ai cru, en le comparant à beaucoup moins bien, qu'il était extraordinnaire. Mais c'est que je le comparais à des nuls. Aujourd'hui les biens sont devant mes yeux. Et je les aime beaucoup, beaucoup. Alors, oui, on passe beaucoup de temps, je dirais même on perd beaucoup de temps à se croire amoureuse de quequ'un qui n'a jamais assez voulu de vous. Mais tant pis pour lui. D'autres en voudront. Et il y a autre chose à vivre.

Du Proust, en passant : "Car on ne peut pas changer, c'est-à-dire devenir une autre personne, tout en continuant à obéir aux sentiments de celle qu'on n'est plus."

 

J'ai perdu trop de temps à attendre bêtement que quelque chose se passe. A rester en retrait parce que j'aimais trop fort alors même que c'est à ce moment-là que j'aurais du sortir une bonne fois pour toutes avant de pouvoir faire une croix claire sur la relation. C'est ce que j'ai fait désormais. Et j'en suis très heureuse. Je suis telllllement sur le chemin de la guérison. Comme jamais je n'y ai été. J'ai avancé sur la route et je suis sur le point de la quitter. J'ai encore un désir de revanche qui me montre que je ne suis pas totalement soignée. Mais j'ai vraiment été blessée aussi. Ca joue. Quand on a aimé une image comme j'ai aimé une image, quand on s'est rattaché à quelque chose qui n'existait pas, la réalité des relations compte désormais tellement plus.

Je veux du réel, du vrai. Comme je l'ai dit l'autre jour aux femmes de la secte "je suis peut-être un peu trop matérialiste".

Je suis peut-être un peu malade aussi. Mais pourquoi s'apitoyer ? Il y a tellement mieux à vivre.

 

On se quitte avec du Verlaine. C'est le poème du deuil, c'est "Colloque sentimental". Celui qu'il a fallu lire devant ceux qui ne pouvaient comprendre la poésie. Celui qui disait tellement quand peu pouvaient parler. Dans ce moment où j'ai compris que, dans le fond, il n'y avait rien à attendre de T.

 

"Dans le vieux parc solitaire et glacé,

Deux formes ont tout à l'heure passé.

 

Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,

Et l'on entend à peine leurs paroles.

 

Dans le vieux parc solitaire et glacé, 

Deux spectres ont évoqué le passé.

 

-Te souvient-il de notre extase ancienne ?

-Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne ?

 

-Ton coeur bat-il toujours à mon seul nom ? 

Toujours vois-tu mon âme en rêve ? -Non.

 

-Ah! les beaux jours de bonheur indicible

Où nous joignions nos bouches ! - C'est possible.

 

-Qu'il était bleu, le ciel, et grand, l'espoir !

-L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir.

 

Tels ils marchaient dans les avoines folles, 

Et la nuit seule entendit leurs paroles. "

 

 

Toujours mieux à vivre.

21 octobre 2012

Even on a cloudy day...

Il y a des jours comme ça... Ils commencent mal et ils finissent mal. Ces jours où je suis nostalgique de tout, où je sens un grand poids sur mon coeur qui ne veut pas partir et qui me fait ressentir les choses différemment. Pas de la façon qu'il faudrait. Ces jours puent. Ils sont durs mais durs. Ils me vident de ce que j'ai. Je me sens tellement faible pendant ces jours-là. J'essaye de faire bonne figure pourtant, mais je n'y arrive pas. Alors désormais, il faut oublier. Oublier tout ça là. Toutes ces foutues conneries qui me hantent. J'étais trop près de lui, j'étais trop à attendre. J'ai cru valoir plus. Et je ne valais pas plus. J'ai cru être mieux. Mais je n'étais pas mieux. J'ai cru pouvoir susciter plus. Mais je n'ai pas pu susciter plus.

Voilà la vérité, cette dure réalité que je suis trop prétentieuse pour reconnaître : je suis comme tout le monde. Comme toutes les autres. Rien de plus, rien de moins. Je ne me distingue pas, je n'intéresse pas plus. On passe à côté de moi comme à côté de n'importe qui d'autre. Pourquoi est-ce si dur à accepter ? Et pourquoi ai-je mal à la tête quand j'y pense ?

Je me souviens la première fois que je me suis dit que je n'étais pas comme tout le monde. Que forcément, moi, j'avais un truc en plus. En CP, quand la maîtresse écrivait sur mon bulletin "mais où sont donc les défauts d'A. ?" J'ai l'impression que depuis ce jour-là j'ai été marquée au fer blanc. A. doit être parfaite. A. n'a pas le droit à l'erreur. A. doit tout réussir. A. a toujours raison. A. maîtrise le monde.

Et de ce jour, est né le sentiment permanent chez moi d'insatisfaction, de crainte de déception et surtout cette haine de l'impuissance. Plusieurs fois dans ma vie, je me suis sentie impuissante. Et j'ai détesté ça. Parfois quand je suis devant une situation où je ne sais pas quoi faire, je n'arrive pas à l'accepter. Même dans le domaine de l'amitié j'ai besoin d'être la meilleure. Ca me rend folle de ne pas savoir quoi dire quand quelqu'un meurt. D'être là à dire désolée sans savoir quoi dire de plus et de devoir demander à S. Ca me rend folle d'avoir besoin d'aide. Je ne veux pas avoir besoin d'aide.

Cette personnalité si dure, je ne me la suis pas formée toute seule. On me l'a formée pour moi. C'est mon environnement qui me l'a créée et moi qui me suis simplement installée dedans depuis. Et une partie de cet environnement ne voit que cette A. là. Qui est plutôt nulle pourtant. L'autre est plus triste, mélancolique, sensible, suceptible. Elle aime la littérature, la poésie, les citations qui touchent, les musiques qui donnent envie de pleurer, les films durs et les films beaux. Les films bêtes aussi. Elle aime s'imaginer autre chose, ailleurs. S'inspirer des séries pour croire en une autre vie. Elle aspire à cet au-delà. Car elle veut "trouver du nouveau". Comme Baudelaire quoi, c'est un peu "Anywhere out of this world".

Sinon je pense que c'est pas bon de ressasser tous mes souvenirs. Donc je vais essayer de limiter la casse. Et de ne pas tout re raconter ici. Ma tête en est déjà pleine, les relire ça rend juste plus triste donc c'est pas bon ça. D'ailleurs toute mon atmosphère dans ce blog est mauvaise en vrai. Mais il y a des soirs où j'en ai tellement besoin.

C'est ça mon paradoxe. C'est ça ma complexité. C'est ça qui me ronge et c'est ça qui fait que je survis. C'est ce qui me fait me lever le matin et c'est ce qui me tue le soir dans mon lit.

A part ça, j'ai une vie cool. Sleep tight.

 

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Et on finit avec de la musique coolos, "Coal to diamonds, The Gossip"

I think I feel a little hurt,
My fists are turning coal to diamonds,
Why no one told me so much work
would all go into trying
Oh but the feelings ain't the same,
How some things never change,
Well nobody is perfect
and I knew better anyways
I thought about it till my head-- hurt
I thought about it, but it only made things worse
I thought about it till my head--hurt
I thought about it but it only made things worse
So I was wrong
What could I do
Knew all along
Oooh
Oooh
Oooh
Oooh
I think I feel a little hurt
My fists are turning coal to diamonds
Why no one told me so much work
would all go into trying
Oh but the feelings ain't they strange How some things never change
Well, nobody is perfect
and I knew better anyway
I thought about it till my head-- hurt
I thought about it but it only made thinsg worse
I thought about it till my head hurt
I thought about it but it only made things worse
So i was wrong
what could i do?

I knew all along

 

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